Festival international du
court métrage au saguenay

Synopsis

C'est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l'éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l'Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d'histoires qu'ils racontent. L'écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J'ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j'ai travaillé ont eu cette utilité d'aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous... et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l'avenir de nos enfants.

Contact :
Animation :
Jennifer Alisappi, Ralph Cewitt, Barbara Cheechoo, Marlene Cheechoo, Steven Cheechoo, Vern Cheechoo, Patricia Cousatadi, Brian Davey, Leonard Echum, Sinclair Esiu, Angus Georgekish, Elvis Georgekish, E. Margaret Johnstone, Daisy Jolly, Lesley Jolly, Sarah Jolly, Dorothy Lahache, Eva Lahache, Jody Lahache, Wilma Lahache, Christine Lazarus, Paul Linklater, Peter Linklater, Priscilla Linklater, Rita Linklater, Sandra Linklater, Gordon Mills, Freddy Moore, Brian Morrison, Paul Moses, Bradley Nickoshie, Joan Rickard, Ricky Rickard, Douglas Small, Juliet Small, James Sutherland, Joanne Tobin, Sandra Tomatuk, Sheila Tomatuk, Ida Trapper, Lillian Trapper, Vincent Percy, Greta Visitor, Winnie Wapachee, Barbara Wesley, Brenda Wesley, Dolores Wesley, Eva Wesley, Linda Wesley, James Wesley, Johnny Wesley, Shirley Wesley et George Isbister
Musique :
Sinclair Cheechoo, Jane Cheechoo et Arthur Cheechoo
Mixage :
Roger Lamoureux
Conception son :
Jacques Drouin
Scénario :
Alanis Obomsawin
Producteur :
Wolf Koenig et Robert Verrall
Image :
Raymond Dumas
Concepteur sonore :
Bill Graziadei
Direction de la photographie :
Ben Low

Réalisation
  • Alanis Obomsawin

    L’une des plus éminentes réalisatrices autochtones du monde, Alanis Obomsawin a commencé sa carrière comme chanteuse et conteuse avant d’en arriver au cinéma en 1967 à titre de consultante à l’ONF. Son œuvre extraordinaire — cinquante films, et elle tourne encore — comprend des documentaires phares comme Les événements de Restigouche et Kanehsatake - 270 ans de résistance. La cinéaste abénaquise a reçu d’innombrables distinctions internationales, et ses films ont fait l’objet d’une rétrospective au Museum of Modern Art de New York en 2008. « Toute ma vie, je me suis principalement intéressée à l’éducation, parce que c’est par l’éducation qu’on se développe, qu’on fait l’apprentissage de la haine ou de l’amour », déclare Mme Obomsawin.