Onze fabuleux programmes thématiques viendront égayer la programmation de cette 28e édition. L’Afrique est à l’honneur dans une Carte blanche offerte par le Durban International Film Festival. L’artiste et cinéaste queer Joseph Wilson fait le voyage depuis Londres pour partager avec nous sa filmographie à la fois électrique et bouillante. Et l’illustre cinéaste abénaquise Alanis Obomsawin nous offre le privilège de revisiter en sa compagnie quelques-uns des courts les plus marquants de sa carrière.
En plus de ces invité.e.s de marque, la Cinémathèque nous invite à (re)découvrir les œuvres restaurées de six cinéastes qui ont fait l’histoire du court québécois dans une séance intitulée Les films retrouvés. Autre saut dans le temps, Les Dernières Mondiales sont de retour avec une nouvelle cuvée de films indigestes qui rappelle étrangement un grand cru de dépanneur passé 22h. Accompagné de Films de genre en apéro, cette soirée sera digne d’un “apportez votre pepto”.
Dans un registre plus doux, notre amour pour la danse, pour l’art et pour le cinéma expérimental s’exprime dans un doublé parfait pour un dimanche réussi. Et comme toujours, les œuvres ont parlé d’elles-mêmes en nous inspirant les 3 dernières thématiques. La crise du logement et autres dérivés sont exploités de tous bords et de tous côtés dans le programme Habiter. Les féminités pétillent et scintillent à travers Girls Power, et la chaleur monte d’un cran avec notre beau (B)romance, ou l’on explore les limites de l’amitié et de l'intimité au masculin, avec un petit plus, si affinités.