Festival international du
court métrage au saguenay

Synopsis

Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.

Contact :
Caméra :
Roger Rochat et Robin L.P. Bain
Musique :
Dario Domingues
Montage :
Rita Roy
Mixage :
Diane Le Floc'h et Hans Peter Strobl
Conception son :
Raymond Marcoux
Scénario :
Alanis Obomsawin
Producteur :
Marrin Canell et Robert Verrall
Interprétation :
Pauline Kerik, Leslie Miller, Betty Smith et Cory Cory Swan
Concepteur sonore :
Bernard Bordeleau, Jackie Newell et Christian Fortin
Productrice :
Alanis Obomsawin
Réalisatrice :
Alanis Obomsawin

Réalisation
  • Alanis Obomsawin

    L’une des plus éminentes réalisatrices autochtones du monde, Alanis Obomsawin a commencé sa carrière comme chanteuse et conteuse avant d’en arriver au cinéma en 1967 à titre de consultante à l’ONF. Son œuvre extraordinaire — cinquante films, et elle tourne encore — comprend des documentaires phares comme Les événements de Restigouche et Kanehsatake - 270 ans de résistance. La cinéaste abénaquise a reçu d’innombrables distinctions internationales, et ses films ont fait l’objet d’une rétrospective au Museum of Modern Art de New York en 2008. « Toute ma vie, je me suis principalement intéressée à l’éducation, parce que c’est par l’éducation qu’on se développe, qu’on fait l’apprentissage de la haine ou de l’amour », déclare Mme Obomsawin.