Est-on artiste parce qu'on est créatif ? Julien De Garie est un professeur d'arts plastiques, un grand curieux, un geek de la sérigraphie et des textures en tout genre. Inspiré par le glitch art, le film plonge dans l'univers de cet humain passionné qui nous transmet sa vision singulière sur la création, l’enseignement et son statut d’artiste. Et si enseigner devenait notre oeuvre d'art?

Mention spéciale du Prix Short & Queer.

Au cœur de leur relation intime détérioriée, un danseur souhaite se libérer du joug de son chorégraphe infidèle.

Ce film muet personnel explore les dynamiques complexes d'inspiration, de domination et de dépendance dans le monde de la danse LGBTQ+.

Un fantasme post-queer réalisé sous la forme d'un troublant récit paradocumentaire. Le film s'articule autour de pratiques collectives de soutien et de soins qui font allusion, de manière allégorique, à des stratégies de survie dans un environnement sociopolitique hostile.

Enfant, se sentant souvent seule, Alanis Obomsawin trouve l’amitié auprès du Cheval vert, un être bienveillant qui habite ses rêves. Aidé d’autres esprits animaux, le Cheval vert amène Alanis à comprendre l’immensité du cadeau de la vie et le pouvoir de la gentillesse.

"Born ash, Die weeds » est une performance vidéo dans laquelle un corps anonyme au visage couvert est présent dans une certaine zone de la ville de Santiago du Chili. Ce corps, né dans la rage et la cendre, rejette ses propres traits masculins, ceux qui le gouvernent biologiquement. Il y a une histoire corporelle, sexuelle et verbale ainsi qu'une mauvaise herbe centrale sans sexe qui est en train de mourir. Mobilisation sur un chemin non hétérosexuel, sous une blessure collective et personnelle sismique. L'espace est un cadre explicite où gisent des regards assassinés par le pouvoir et l'État qui ne protège pas. De même, c'est une zone de souvenirs, de préoccupations, de mémoires et d'élans constants exprimés sous un jardin triste mais résistant et présent. Ici, la métaphore des désirs est sismique. Il y a un croisement de divers désirs de justice et de dislocation de la structure politique, morale et sociale, bien qu'ils se trouvent souvent au milieu d'un rêve qui n'arrivera peut-être jamais.

Ni Dieu Ni Père est un documentaire/fiction où un jeune homme, sans père, trouve en Google un mentor, brouillant les frontières entre apprentissage quotidien, réel et virtuel.

Au XVe siècle, au Portugal, un groupe de moines a construit un mur autour d'une forêt et en a interdit l'accès aux femmes. Mais les mains des vivants ne peuvent pas tout contrôler : dans le monde invisible, où la nuit règne et où seules les âmes éclairent la forêt, les femmes ont construit leur royaume d'invisibilité, sans murs.

Booker est loin de chez lui mais proche de ses amis et de ses mentors lorsqu'il organise une fête exubérante. Mais lorsque le bruit de la fête s'estompe et que les derniers invités rentrent chez eux, un sentiment d'apathie s'empare de lui. Ce n'est que le lendemain matin, en jouant de la trompette, qu'il trouve sa place dans le calme de la douce lumière du matin.

“Nuuhkuum uumichiwaapim” (« Le tipi de ma grand-mère ») est une immersion dans l’univers sensoriel et tactile du tipi d'une grand-mère. Ce documentaire s’appuie sur les souvenirs de la vie dans un tipi, en observant le bonheur de cuisiner et le passage du temps.