"Born ash, Die weeds » est une performance vidéo dans laquelle un corps anonyme au visage couvert est présent dans une certaine zone de la ville de Santiago du Chili. Ce corps, né dans la rage et la cendre, rejette ses propres traits masculins, ceux qui le gouvernent biologiquement. Il y a une histoire corporelle, sexuelle et verbale ainsi qu'une mauvaise herbe centrale sans sexe qui est en train de mourir. Mobilisation sur un chemin non hétérosexuel, sous une blessure collective et personnelle sismique. L'espace est un cadre explicite où gisent des regards assassinés par le pouvoir et l'État qui ne protège pas. De même, c'est une zone de souvenirs, de préoccupations, de mémoires et d'élans constants exprimés sous un jardin triste mais résistant et présent. Ici, la métaphore des désirs est sismique. Il y a un croisement de divers désirs de justice et de dislocation de la structure politique, morale et sociale, bien qu'ils se trouvent souvent au milieu d'un rêve qui n'arrivera peut-être jamais.