Avec la fougue de ses 25 ans, Alexei Lungu croque à pleines dents dans la vie simple et harmonieuse de son village de Bessarabie, même si celui-ci se trouve sous l’occupation soviétique. La nuit du 12 au 13 juin 1941, il sera, sans le vouloir, l’un des acteurs d’une déportation orchestrée par la police politique et l’armée soviétique. 55 ans plus tard, tout ce qui reste c’est le souvenir de cette nuit d’été raconté à son petit-fils.